ESPOIR POUR L' AVENIR ??
(ce texte aurait du paraître dans l'article précédent mais suite à une mauvaise manoeuvre...)
Extrait d' un article de "Animals Asia Fondation"
Malgré toutes ces terribles informations sur les chiens et les chats, il y a pourtant de l’espoir. La propriété d’animaux de compagnie est en pleine explosion en Chine et nos enquêtes font apparaître que ces tout nouveaux propriétaires s’opposent désormais à la consommation de viande de chien et de chat.
Le modèle social chinois est également en pleine évolution. Traditionnellement, tous les membres d’une même famille vivaient sous le même toit. La tendance actuelle pousse les jeunes à quitter les membres de leur famille pour aller fonder leur propre foyer. Les parents se retrouvent donc seuls et pour rompre leur solitude, ils achètent un animal de compagnie.
La loi de l’enfant unique en vigueur un peu partout en Chine a fait beaucoup d’enfants solitaires. Pour donner un compagnon de jeu à leur enfant, les parents qui adoptent un chien sont eux aussi de plus en plus nombreux.
Dans les années de communisme, la propriété d’un chien était interdite dans les zones urbaines : on y voyait à la fois un risque sanitaire et la marque d’un plaisir bourgeois et capitaliste.
Pour décourager toute envie de posséder un chien, le permis de propriété d’un chien en zone urbaine était fixé à un montant absolument exorbitant – jusqu’à encore peu de temps il s’élevait à environ US$ 2.800 par an –. Aujourd’hui, cette taxe a été réduite, bien qu’elle reste encore élevée pour le pays. Par exemple, l’inscription annuelle coûte encore US$ 1.235 à Canton ; en revanche à Pékin ce montant est passé de US$ 660 à US$ 110 pour la première inscription et environ US$ 60 pour les années suivantes. Mais, même le coût le plus bas à Pékin reste une somme importante en comparaison du salaire annuel moyen d’un ouvrier en Chine : tout juste US$ 950.
En dépit de tous ces obstacles, de plus en plus de monde accède en Chine à la propriété d’un animal de compagnie. Posséder un chien est désormais devenu un véritable signe de statut social. On peut donc commencer à penser que l’industrie des chiens de compagnie sera bientôt bien plus rentable que celle de leur viande. Jeunes et riches hommes d’affaire de Chine Populaire dépensent aujourd’hui des fortunes pour leurs chiens et magasins d’articles pour chiens comme salons de toilettage apparaissent à tous les coins de rue des grandes villes.
Malheureusement, dans les campagnes, le sort des chiens n’a pas encore beaucoup changé : traditionnellement, le chien garde d’abord la maison avant d’être mangé !
Mais comme les opinions de tout le pays se forgent au cœur des grandes villes avant d’atteindre les campagnes, on peut croire en des changements positifs pour l’avenir.