Vendredi 19 Mars
Nous quittons Jodhpur pour Jaiselmer en voiture avec chauffeur. La route est très bonne, peu de trafic tout au long des 285 Km. Sur la fin du trajet la présence militaire est forte, Jaiselmer est la dernière ville avant la frontière du Pakistan, ( une centaine de km) et la tension est toujours vive entre ces deux pays.
QUELQUES IMAGES PRISES DE NOTRE VEHICULE
Proche de Jaiselmer un parc eolien important
Jaiselmer, petite ville de 80 000 habitants, borde le désert du Thar, et la route pour y arriver est plate au milieu d’une plaine quasi désertique, seuls quelques petits villages la bordent. On nous dit qu’ici les dernières pluies datent de Juillet dernier.
En arrivant sur Jaisalmer, on aperçoit sa forteresse au loin émergeant de l’horizon. Nous avons mis 4 h. 15 pour faire le trajet , halte comprise, et en douceur, parcours idéal pour Lydia.
QUELQUES PHOTOS PRISES DE NOTRE VEHICULE
En arrivant au pied de la citadelle, le patron de l’hôtel nous attend, prévenu par le portable de notre chauffeur. Notre hôtel est situé à l’intérieur de la citadelle dans laquelle les véhicules ne peuvent pas entrer. Seuls quelques tuk-tuk sont autorisés à circuler dans ce dédale de ruelles. Nous sommes à 150 m. de la place principale et de nos fenêtres avons la vue sur le désert qui se compose en fait de broussailles, les dunes sont plus loin.
Notre voiture et son chauffeur a l'arrivee, c'est le moment du reglement de compte,a l'arriere le patron de l'hotel nous attend
notre chambre
la terrasse de l'hotel
Une fois installé, l’après midi, je décide d’aller réservé nos billets de train à la station , car c’est décidé nous allons faire du train. Ici à Jaisalmer c’est notre dernière étape, nous y restons 3 nuits et ensuite il nous faut regagner Delhi pour notre retour en France. A Jaisalmer il n’y a pas d’aéroport, donc nous avons acheté un vol Jodhpur—Delhi pour le 23 mars (retour Paris le 24 mars), mais maintenant il nous faut assurer notre retour sur Jodhpur.
Au guichet l’attente est longue, après une heure de queue je me fais répondre que pour mon train il n’y a pas de réservation possible. Finalement après « enquête » on opte pour un autre horaire et un train avec air conditionné. Le samedi matin avec Lydia nous retournons au Guichet. L’ hôtel nous prête sa jeep et son chauffeur. Mais il m’aura fallut faire 2 h. d’ attente avant d’obtenir mon billet. Heureusement la gare est maintenant informatisée, je commence à faire la queue au guichet de gauche quand subitement il affiche « closed », et bien sûr tout le monde se reporte sur le dernier guichet ouvert, de plus si une femme se présente elle a la priorité, bref acheter un billet de train à Jaisalmer il faut le mériter.
L’après midi nous partons pour la visite de la ville et au cours d’une halte pour nous désaltérer nous rencontrons Jean-Yves et Nathalie, un couple de canadiens vivant actuellement à New York. Car il faut dire qu’ici et depuis Jodhpur nous buvons beaucoup, c’est peut-être la température,… oui c’est ça. En fait depuis quelques jours nous subissons 40°, et nous avons toujours soif , d’eau essentiellement. Nous avons passé l’après midi ensemble et avons terminé au « sunset point » à la sortie de la ville pour le coucher de soleil .
alors que le soleil se couche au loin Lydia jase avec les quebecois
Dimanche 21 mars , à 10 h. nous partons faire le tour extérieur de la citadelle sous un soleil de plomb. A 10 h. 30 nous sommes déjà à la bière, car il nous faut récupérer des capsules de bouteilles pour la collection d’André, à 10 H.30 boire de la bière je n’aurai pas cru cela possible, mais ici à Jaisalmer c’est possible et seulement pour le plaisir du collectionneur bien sûr.
Retour sur notre dernière journée à Jodhpur, en matiné nous avons visité des villages vishnoïs (ou bishnoïs, c’est selon). Nous avons effectué cette balade en en jeep avec chauffeur et en compagnie de jeunes allemandes, Suzan et Linda. Les vishnoïs sont une communauté qui vénère la nature, et protège la faune et la flore.
Cette visite était quand même un peu dirigé « shoping », mais les explications de notre guide étaient très intéressantes, dommage que je ne maîtrise pas l’anglais, Suzan et Linda ont beaucoup appris sur la culture et les coutumes des villageois, Suzan qui parle également français nous faisait quelques traductions.
chez le potier
chez le tisserand
en confection
Linda et moi-même
repas dans la famile de notre chauffeur
notre hotesse
notre chauffeur, derrière lui les réserves d'eau fraîche