(Nous sommes arrivés ce matin à Pakse venant de Vientiane)
Le 19 février, Nous quittons Oudom Xay en direction de Phongsaly, 230 km sur une route de montagne sinueuse, dont une grande moitié est non bitumée, soit un large chemin de terre caillouteux.
journée de galère en perspective. Le bus local est bien chargé et nous sommes les seuls touristes, mais ce n’est pas un problème. Comme au Myanmar on va être secoué et on va manger de la poussière. On est prévenu, on ne va pas à Phongsaly par hasard, Si on a choisi cette destination c’est parce que c’est l’extrême nord du pays , une province que nous ne connaissons pas , la ville est située aux confins de la Chine et surtout nous voulons redescendre la rivière Nam Ou sur toute sa longueur en 3 étapes jusqu’à Luang Prabang.
pour la poussière , c'est pire pour les véhicules que nous doublons
De nombreux arrêts ponctuent notre trajet, pour déposer et reprendre des voyageurs dans certains villages , l’allée centrale étant bien occupée ,certains placés à l’arrière n'hésitent pas à descendre par les vitres ouvertes. Pour nous tout va bien, nous sommes calés confortablement sur nos deux sièges, c’est du gateau. Mais comme prévu les secousses et la poussière sont au rendez-vous. Puis vient la cerise sur le gateau , la crevaison d’un pneu arrière. Depuis 2004 nous avons fait des milliers de km dans des bus en asie et cela n’était jamais arrivé. Il faut dire que cette fois le terrain s’y prêtait. Mais le chauffeur et ses deux assistants se sont montrés efficaces, et en 20 minutes la roue était changée.
l'attente des voyageurs
pendant ce temps des villageois rentrent chez eux, leur travail accompli
Le trajet est laborieux, surtout pour le chauffeur, mais on bénéficie de paysage spectaculaires.
dans un village, dernier arrêt avant la destination finale
Finalement après 10 h. 30 de route nous arrivons à Phongsaly ,alors que la nuit est déjà tombée. Et maintenant la bougie sur le gateau: ici à Phongsaly et dans toute la province, l’électricité n’est pas courante. La lumière n’est ouverte qu’à 18 h. et à 21 h. c’est l’extinction des feux.
Le bus nous dépose devant l’hôtel. Le temps de nous installer, nous partons à la recherche d’un restaurant, dans la seule “rue commerçante” de la ville à deux pas de l’hôtel . Tout à coup on entend quelqu’un nous appeler, c’est René ,notre compagnons de voyage depuis notre départ de Chiang Mai, dans la pénombre il nous a reconnu. Il nous avait quittté à Houesay et était à Phongsaly depuis 2 jours. Il pensait repartir le lendemain par le bus, finalement il décide de nous suivre et de prendre le bateau La ville par elle-même n’a pas beaucoup d’attrait, mais en fait il faut en sortir et faire des randonnées jusque dans les villages environnants. Mais pour nous pas de vélo, cette fois, la montagne ce n’est pas notre truc. Donc comme prévu deux nuits nous suffirons.
On ressent une forte présence chinoise, . Dans la vielle ville, l’architecture des maisons basses nous fait penser aux vieilles ville du Yunan, Dali et Lijiang , en particulier ,où nous étions en 2006, .