vendredi 3 mars
Nous quittons l'hotel a Hanoi a 5 h.30 a cheval chacun sur une moto derriere nos "drivers",et direction la gare des trains, il n'y a pas eu moyen de trouver un taxi. A 6 h.15 nous quittons Hanoi, direction Lao Cai, a la frontiere chinoise. A 15 h. nous arrivons et un taxi nous amene a Sapa , 38 km plus haut par une route de montagne. En arrivant a Sapa, la ville est bien embrumee, le premier sentiment en descendant du taxi, "yfepacho". Le fait d'avoir passe six semaines sous le soleil a peut-etre accentuer notre reaction. En rentrant a l'hotel Royal, c'est son nom, la salle de reception est froide, pas de chauffage, la salle de restaurant, froide egalement. Nous montant a notre chambre, et surprise, elle est froide egalement. Il doit faire entre 8 et 12 degre. Pourtant l'hotel est de tres bonne presentation, mais il est sans chauffage. Je descends a la reception et on me repond que pour un chauffage d'appoint c'est 2 $ ou 30 000 dong. Au Vietnam tout est devenu business. Il faut toujours donner des dong. En fait dans ce pays le dong est monnaie courante. Nous avons eu du mal a nous rechauffer, mais avec le chauffage d'appoint et une bonne couette nous avons passe une bonne nuit.
samedi : apres le breakfast, pardon le ptit dej., nous allons acheter chacun un pull de laine pour 20 $. Nous avons essayer de negocier a 15 et avons quitte le magasin sans achat, et apres avoir fait 20 m., constatant qu'on ne nous rappelait pas, nous en avons deduit que 20 $ etait bien le seuil de negociation et sommes retournes conclure notre achat a 20 $. De retour a l'hotel nous rencontrons notre guide qui nous expose le programme de la journee. Visite de 2 villages de montagnards , les Hmongs noirs, partie en jeep et partie en marche, midi picnic, et le soir nous devons passer la nuit chez l'habitant. Apres avoir discute la veille au soir avec ceux qui en revenaient, fatigues d'avoir marche dans la boue et d'avoir dormi sans confort , nous n'etions pas tres courageux de partir, surtout en constatant que la brume persitait. Nous avons donc annule l'expedition et avons decide de rester sur place a Sapa et d'improviser. Mais puisque notre nuit etait prevu a l'exterieur , il fallait donc liberer la chambre et nous reloger a l'hotel en face qui fait partie du meme groupe. Pendant que je m'occupais des formalites de transfert, Lydia etait restee tranquillement a la chambre qui avait ete refaite. Elle a eu la surprise de voir entrer un japonais , nouvel arrivant, et qui venait prendre possession des lieux. Moment de confusion, Lydia lui a fait comprendre : "moi pas rester, moi partir". Poliment il s'est retire en faisant comprendre qu'il allait attendre dans le couloir. Ce monsieur a du penser que la chambre etait livree avec une gueshia blonde.Quant je rejoins Lydia pour prendre nos sacs, il attendait son tour dans l'escalier. Du vrai theatre. Pour la chambre d'en face meme business, il faut 3 $ pour le chauffage, quand je dis que la veille on m'a demande 2 $ nous tombons d'accord. Finalement la brume disparait et nous partons a la decouverte de la ville, et rencontrons les Hmongs noirs , avec leurs bandes molletieres et les rubans bleus sur la tete pour les femmes, plus de la moitie de la population est d'origine Hmong. Le marche local est tres colore , comme nous l'avait dit Bertrand, qui etait passe ici en Decembre dernier. Nous n'avons pas trop de problemes pour faire des photos, les femmes se laissent photographier et en profitent pour nous proposer leurs produits . En fin de soiree nous allons visiter l'eglise qui n'ouvrait qu'a 18 h., et au retour nous repassons dans une rue ou sont installes des petits commerces pres du marche et il est curieux de voir lers jeunes Hmongs, dans leurs habits si particuliers, alignes sur le trottoir et ,a distance reglementaire , installés devant la tele de certaines boutiques. Nous avons vu qu'ici on vend des brochettes de marons chauds. Puis plus loin ,derriere nous , nous appercevons un camion, precede d'un policier, et avec 4 ou 5 sbires en civils, munis d'un brassard, debout a l'arriere du camion. Devant, les commercants commencaient a s'affoler. En fait il s'agissait d'une equipe du "Cong An", le commissariat de police, qui controlait que chacun respectait sa limite d'emplacement. Et alors, aucun avertissement, tout ce qui depassait d'une ligne semble-t-il imaginaire ,etait arrache et jete dans le camion sans menagement. Quant on pense que dans les villes , les trottoirs sont envahis par les motos, bien alignees certe, et par les vendeurs de soupes et autres, en obligeant le plus souvent les pietons a marcher sur la route au risque de se faire renverser. Nous avons ete tres surpris par cette scene. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, le soir au restaurant, j'ai trouve bien cachee dans mon riz, devenu presque quotidien, une fine epingle a tete de 2 centimetres, j'ai pique une crise, que j'ai gardee interieurement, et suis alle la montrer a la responsable de salle. Elle etait very sorry, tres desolee en quelques sortes, et est allee aussitot en cuisine avec l'objet du delit, que j'ai demande a recuperer pour ma collection. Heureusement que je mangeais , sans dexterite, mais avec des baguettes, car si j'avais mange mon riz avec une cuillere..?....Lydia ,qui il y a 2 ans avait trouve un plomb de chasse dans une assiette au Laos, n'a pas souhaite manger son riz.
A bientot