Le caodaïsme est à mi-chemin entre religion et secte. Il reprend les préceptes du christianisme, du taoïsme, du bouddhisme, du confucianisme et du culte des « génies » ; d'où le caractère universel du mouvement religieux.
Mais celui-ci impose à ses fidèles des principes quelque peu drastiques: être végétarien, ne pas boire d'alcool, ne pas avoir de relations sexuelles et des pratiques plus ou moins loufoques proches du spiritisme.
Après sa construction en 1933, le temple est devenue le siège de la secte caodaïste. L'édifice à l'effigie de cette doctrine religieuse s'intègre à un ensemble d'édifices jaune pastel, renfermant des écoles ou des administrations. Cela offre donc un décalage architectural, d'autant que le temple, lui-même, affiche une diversité de styles. Les deux clochers sont emprunts d'architecture européenne tandis que le dallage intérieur affiche des lignes orientales. Par ailleurs la façade est ornée de hauts-reliefs figurant des saints cadoïstes. A l'intérieur, seuls les piliers sur lesquels sont sculptés des cobras et des dragons évoquent l'Asie. En effet, on peut voir, sur les murs, des peintures où se côtoient les trois « maîtres spirituels » du caodaïsme : Victor Hugo, le poète vietnamien Nguyên Binh Khien et le nationaliste chinois Sun Yat Sen.
Les visiteurs peuvent assister à l'une des quatre messes quotidiennes depuis l'une des galeries aménagées en hauteur, de part et d'autre de la nef. Les cérémonies, d'une heure environ, sont hautes en couleur. Les prêtres portent une coiffe noire. Les religieux sont affublés d'une robe jaune, bleue ou rouge selon qu'ils sont bouddhistes, taoïstes ou chrétiens. (sources : Internaute / voyage.com)