Pour ne pas faillir a la tradition, la photo de notre chambre a Delhi
Mercredi 25 févr.
Visite du vieux Delhi , «Old Delhi» , et nous utilisons le métro. La ville bénéficie actuellement de 3 lignes de métro aérien. C’est pratique et peu couteux. Il nous faut faire un changement, mais avec le plan c’est facile. Durant les heures d’ affluence, des préposés organisent des files d’attente pour éviter les bousculades. Pour y accéder , le contrôle est strict, comparable à un aéroport, passage au portillon, et les sacs au scanner. Par ailleurs dans tous les endroits «stratégiques», présence de militaires avec fusils
la gare des trains du vieux Delhi
le "Fort rouge", avec ses murs en gres, construit au XVII siecle sous l'empire Moghol, decevant, batiments interieur peu entretenus , ses points forts sont ses espaces verts et son calme , a distance raisonnable du vacarme de la ville
Ce moine tibetain en visite dans le parc est bien entoure pour la pause
et cette dame en visite egalement valait bien un gros plan
Jeudi 26 février
Le quartier de «Connaught Place» avec en son centre son Central Park, est le cœur de la ville, d’où partent 7 rues en étoile, et tout autour des bâtiments à colonnades qui habitent boutiques, banques, hôtels et restaurants essentiellement. Cela pourrait être une promenade sympa, si elle n’était pas gâchée par la présence permanente de rabatteurs qui nous sollicitent pour une raison quelconque afin d’amener le touriste vers les boutiques ou autres agences de «tourisme information». C’était la première que nous étions tant sollicités. Visite du quartier raté d’autant qu’il est en chantier ,les rues sont défoncés et ce n’est que poussière.
Puis le parc central, nous avons voulu y entrer, mais là aussi il est sous surveillance, et Lydia s’est vu ordonné de mettre son appareil photo dans mon sac. On en a déduit que les photos y étaient interdites ce qui est un comble pour un simple espace vert, surtout que dans le quartier c’est le seul endroit préservé. C’est la goutte qui a fait que nous n’ y sommes pas entrés. Et nous avons repris le métro plus vite que prévu, pour retrouver notre hôtel. En soirée nous faisons la balade au « bazar du coin », longue rue piétonne en fin de journée, bordée de commerces en tous genres. Nous y rencontrons deux jeunes couples belges, nous discutons d’ Inde sur le trottoir et finissons la soirée ensemble au restaurant. Ils terminent un périple de 3 semaines et leur retour est programmé pour Samedi.
dans ce restaurant nous avons appris que la "semaine du poisson de Dieppe" aura lieu du 8 au 15 septembre
Nous allons quitter cette ville, nous n’allons pas en garder un bon souvenir, actuellement cette ville est triste, de même, les commerçants dans l’ensemble se montrent peu aimables. Ils manquent souvent du minimum sourire commercial. Je pense néanmoins que ce n’est pas la véritable image de ce pays et ce qui nous attend nous permettra certainement de voire le vrai visage de l’Inde. Vendredi nous partons pour Agra, pour cette étape nous avons loué une voiture…avec chauffeur, c’est plus prudent.
A propos de ce que nous avons vécu ici, je me suis souvenu avoir lu les impressions ressenti par Benoit et Elyse du Québec qui ont visité Delhi, avec leurs 3 filles, il y a un an et que nous avions rencontrés ensuite au Laos. Le récit qui suit, extrait de leur blog, m’avait marqué et correspond mot pour mot à ce que nous avons vu, et ils l’ont tellement bien écrit que je me suis permis de le publier à nouveau pour en faire profiter mes lecteurs :
Contrastes
Publié par Benoit. (Delhi, Inde)---Blog à visiter --> asie2008.benoitgirard.com
On se lance pour de vrai à la découverte de Delhi en décidant d'aller en métro
voir le Fort Rouge. On doit d'abord marcher un kilomètre pour faire le tour de
la gare de New Delhi avant d'atteindre la station de métro la plus proche. Ce
qu'on y découvre dépasse l'entendement. Infrastructures démolies ou tout
simplement en ruine. Partout non seulement les déchets omniprésents, mais
également la crasse et les immondices. Pas un seul centimètre carré n'est
épargné. On croise un mélange hétéroclite d'indiens, des hommes bien habillés
aux pauvres en haillons tout noircis. Des gens dorment directement au milieu du
trottoir, totalement ignorés des passants, comme s'ils faisaient partie du pont
ou de la rue qui leurs servent de lit. Des familles aussi, vivant sur un bout de
carton au milieu des déjections et qui nous regardent passer, eux tout
poussiéreux attendant probablement la prochaine mousson pour se laver. Et
toujours ce bruit assourdissant des klaxons et des moteurs. Toujours ce chaos
routier; rickshaws, vieux bus tout rouillés, tuk-tuks, camions défoncés,
voitures et charrettes à boeuf qui se battent sans merci pour le moindre
espace, Puis enfin, une surprise étonnante, comme dans un rêve permettant
d'échapper au cauchemar de la surface; Le métro de Delhi. Propre, silencieux, et
moderne, il se compare aisément à celui de Montréal. Cependant arrivé à
destination, on repasse encore une fois de la civilisation du 21ième siècle
directement à l'apocalypse post-nucléaire avec son lot d'éclopés et de malformés
qui attendent les quelques roupies leur permettant de prolonger encore quelque
temps l'enfer. Marcher un kilomètre là dedans, c'est 1000 réflexions qui nous
viennent à l'esprit et beaucoup, beaucoup d'introspections